C'est une comédie calibrée pour le Nouvel An Chinois, l'histoire de trois frères face à la gent féminine. Ils trouveront leur nouvel amour grâce à une panne du système téléphonique qui les mettra, par hasard, en communication avec des jeunes femmes qu'ils ne connaissent pas. Fai, l'aîné, travaille à la télévision et tombe amoureux d'une femme divorcée. Long, le puîné, est un playboy qui, bien qu'ayant une relation stable avec une jolie jeune fille, s'éprend d'une autre. Sung, le cadet, est un artiste comique, maladivement timide avec les créatures du sexe opposé... jusqu'à cette rencontre due au hasard.
Notes
1.
Encore un film mis en scène sous la tutelle de Raymond Wong, une nouvelle fois co-producteur, co-scénariste et vedette (avec, cependant, Chow Yun Fat et Jacky Cheung cette fois-ci), qui sera un énorme succès public (premier au box office pour l'année) et, étrangement, critique (il obtiendra le Hong Kong Film Award du meilleur film). Les recettes engrangées grâce à The Eighth Happiness permettront à Johnnie To de faire son film suivant, beaucoup plus intimiste et risqué. Un film terriblement sexiste, parfois raciste et très démodé que son auteur n'aime pas tellement.