À Hong Kong, les membres d'une triade, extorquent régulièrement de l'argent à Mr Ge, tenancier d'un salon de billard et suite à un différend, le tuent et incendient sa maison. Ge Tianli (Lily Ho) découvre la scène tragique et sauve in extremis sa mère (malade) des flammes. Décidée à venger son père, elle assassine le meurtrier dans un parc d'attraction, à l'aide d'aiguilles empoisonnées qu'elle dissimule dans sa boîte à maquillage. Inexpérimentée, elle panique après son premier acte criminel, et perd dans sa folle course, sa “boîte à outils” récupérée par Xiaojiang (Cheung Pooi Saan), un truand et témoin occulaire. Pendant deux ans, il lui fait du chantage et extorque de l'argent tous les mois à Ge Tianli devenue propriétaire d'un bar (une couverture). Craignant pour la vie de sa mère, elle exécute les “contrats” que son maître-chanteur lui impose, autrement il menace de la dénoncer à la police…
Critique
Ce film d'exploitation (sans prétention) The Lady Professional est réalisé par le cinéaste japonais, Matsuo Akinori, rebaptisé en nom chinois Mai Chi-ho à l'occasion de son contrat chez les Shaw Brothers.
Mai Chi-ho filme l'ensemble du long métrage (de manière inégale) avec une variété de plans plus ou moins déjantés. La séquence pré-générique tournée en caméra subjective livre le regard de Ge Tianli sur sa cible dans le train....