HKCinemagic : Avez-vous eu ce rôle de tueur dans Bloodmoon grâce à votre expérience passée à Hong Kong ? |
Darren Shahlavi : J'ai envoyé un colis à Keith Strandberg et un à Ng See Yuen avec des scènes derrière la caméra de Tai Chi II et lors du week-end de sortie à HK, j'ai reçu un coup de fil de Tony Leung Siu Hung. Vers minuit, il me demandait de venir à la Seasonal Films pour le rencontrer lui et Ng. Ils m'ont posé des questions et je leur ai montré quelques coups de pied, et Ng a montré leur dernier film Superfights et je suis reparti avec un premier versement comptant en dollars américains. Dix ans plus tôt, je rêvais de jouer un méchant dans un film de la Seasonal après avoir vu Van Damme dans No Retreat, No Surrender ! |
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HKCinemagic : Comment avez-vous préparé votre personnage de tueur dans Bloodmoon? Pensez-vous qu'il soit un vrai psychopathe ou un homme avec des raisons tordues mais compréhensibles ? |
Darren Shahlavi : Incompris, solitaire, et très en colère, c'est ce que j'ai compris de ce tueur, un homme laissé pour compte, incapable de finir et de faire ce qu'il aime vraiment et ce à quoi il excelle. J'ai eu beaucoup d'instructions de la part de Tony et Keith Strandberg était un guide très important, c'était son personnage. Tony avait sa propre idée concernant le look du tueur aussi, quand j'ai vu l'apparence qu'il voulait, cela m'a rappelé Hwang Jang Lee que j'ai gardé en mémoire quand je jouais mon personnage. |
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HKCinemagic : Avez-vous eu votre mot à dire concernant l'allure de votre personnage ? Cela a-t-il rendu la chorégraphie plus compliquée (surtout avec la cape et le masque) ? |
Darren Shahlavi : Tony a inventé le look, il voulait que je porte la moustache aussi, je me suis opposé à ce choix, mais c'était tout. C'était totalement le design de Tony. Pour le masque, ça allait puisque je l'enlevais pour me battre et la cape/manteau était bien. Cela avait l'air bien quand je bougeais, et à un moment cela devait être une cape comme dans Le Fantôme de l'Opéra. J'aime le manteau de cuir à la fin. |
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HKCinemagic : Les scènes de combat étaient-elles plus dures à filmer à cause du manque d'expérience en action à la hongkongaise de vos partenaires de jeu (je pense en particulier à Brandie Rocci) ? |
Darren Shahlavi : Brandie Rocci a fait du bon travail pour quelqu'un sans expérience, elle a été un peu doublée, mais je n'ai pas à me plaindre. |
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HKCinemagic : Combien de temps a-t-il fallu pour tourner les deux scènes de combat principales entre vous et Gary Daniels/Chuck Jeffreys ? |
Darren Shahlavi : Le combat du milieu a pris quelques jours en extérieur, et un jour en studio, et le combat de fin a nécessité cinq jours. On avait fait des répétitions avant d'aller devant la caméra. Tony savait de quoi on était capable et je crois que nous avons bien tous travaillé ensemble. |
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HKCinemagic :
Etiez-vous aidé par un câble lors de votre grand écart, avant le premier combat dans le film ? |
Darren Shahlavi : On a essayé avec un fil de pêche, mais cela n'a pas bien marché, ils ont tiré trop fort et j'ai perdu l'équilibre. Je crois que ce plan dans le film était fait sans trucage. |
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HKCinemagic : Considérez-vous ce film comme votre meilleur du point de vue de l'action ? |
Darren Shahlavi : Absolument, nous avions une équipe géniale sur ce film et sur Tai Chi 2. Pour certains films que j'ai faits, il n'y avait pas de budget pour un chorégraphe d'action ou des cascadeurs, s'ils me payaient assez, j'emmenais quelqu'un avec moi mais je devais former les figurants à réagir et chorégraphier les combats moi-même quelques minutes avant de tourner. Ce n'est pas la bonne façon de travailler. J'ai appelé Scott Adkins pour travailler sur Legion of the dead et combattre avec moi, mais la production ne voulait pas lui payer le billet d'avion et je ne demande pas aux gens de travailler gratuitement sur un film qui a un bon budget. C'est dur sans aide et je dois faire en sorte que j'ai de bons combattants à mes côtés. |
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