L’annonce du choix de INGLORIOUS BASTERDS (BA) le dernier opus de Quentin Tarantino a été fait à mi-chemin du Festival et constitue probablement le plus grand coup de Fantasia depuis
ses débuts puisqu’il s’agit de l'avant-première Nord-Américaine du film et dans
montage légèrement différent de celui montré au Festival de Cannes. L’annonce a fait sensation dans les journaux locaux et l’enthousiasme des fans était énorme.
Lors du visionnement c'est l'un des bâtards du film, le réalisateur Elie Roth
(HOSTEL), qui est venu présenté le film. Lors de son allocution devant une salle super bondée il a demandé
aux spectateurs qui allait aimé le film de partagé leur enthousiasme et a ceux qui n'allait pas apprecié " de fermé
leur gueule ". Pour plus de détail sur la présentation du fil voir page 7:Photos et lien) .
Alors, comment ai-je trouvé INGLORIOUS BASTERDS
: aussi épatant que déconcertant ce qui est ma réaction habituelle
aux oeuvres de Tarantino. Comme d’habitude chez luis son film consiste en de longues scènes de dialogue pleines de verve dans lequel tension et ambiance grossissent peu à peu pour aboutir le plus souvent en des scènes de violence brutales. Malgré leurs saveurs, je dois bien admettre que j’ai trouvé de nombreuses scènes dialoguées interminables.
J’avais hâte qu’elles aboutissent, mais bon, c’est
le style de Tarantino.
--SPOILER--
Mis à part ces dialogues caractéristiques, la manie de Tarantino pour les retournements soudains, brutaux et imprévisibles est également très présente.
Ce que j'ai trouvé à la fois superbement bien men¨¦e, mais également déconcertante parce que souvent il fait tué des personnages de premier plan d’une façon tout a fois brutale et inattendue. Malgré le titre du film, les glorieux bâtards massacreur de Nazi sont supplantés dans le récit par deux autres personnages; Shoshanna une juive propriétaire d’un cinéma qui organise un attentat pour venger les siens et le commandant Landau, le chasseur de Juif suave, impitoyable et cabotin à souhait joué de façon jouissive par l’Autrichien polyglotte Christoph Waltz.
--SPOILER--
En tant que cinéphile j’ai énormément apprécié les nombreuses références de BASTERDS au cinéma européen à la fois Français, Allemand et Italien. Tarantino a fait la plupart du temps les personnages dans leurs propres langues et il n’a pas hésité a récrire l’histoire de la guerre pour
ses propres fins. Pas de doute Tarantino est le cinéaste le plus outrageusement
culotté du cinéma contemporain. Ce que je trouve à la fois séduisant, mais également un peu agaçant par moment.
Comme prévu le public dans la salle à énormément
apprécié le film comme l’a démontré les nombreux éclats d’enthousiasme pendant la projection et l’ovation tonitruante finale. Il est souvent arrivé que les films de clôture de Fantasia soit assez décevants, mais ce n’ai pas le cas cette année. En fait, c’est probablement
le meilleur final que le Festival ait jamais connu.
Après la projection du film les organisateurs et les habitués du Festival étaient tous béats. J’étais plus réservé, car
c'était après tout la fin pour moi de Fantasia après plus de 21 jours et au moins 60 films
visionnés, malgré la lassitude j’étais un peu peiné d’avoir
à partir et attendre jusqu'à l’année prochaine pour revivre pareille expérience. |