Le classement en catégorie III s'obtient le plus souvent pour la représentation à l'écran de scènes à caractère sexuel ou de violence graphique. Et quand on connaît la propension des réalisateurs « ordinaires » à incérer, dans leurs films, des séquences grivoises, scatologiques et brutales, on se dit qu'il leur faut aller très loin pour franchir les limites de la catégorie IIB !
Une paire de seins ou un derrière dénudés vaudront quasi automatiquement le classement maximal. Pour la violence, la quantité devra vraiment être importante : démembrements, viols, plans gore, torture, assassinat d'enfants…
Parfois, ce sont les thèmes abordés (mœurs, peinture sociale, politique…) qui sont jugés dérangeant pour le public. Ainsi, Happy Together, par sa description d'une passion homosexuelle, a obtenu un classement en catégorie III alors que les visions de chair sont plus que fugitives ! Mais il faut avouer que cette raison est la moins répandue (les réalisateurs hongkongais étant dans l'ensemble peu « révolutionnaires » !!!).
Certains metteurs en scène se sont faits une spécialité de ce type de films. Et le maître Wong Jing a été le premier à placer plusieurs de ses films dans le top 30 local (Raped By An Angel en 1993, par exemple). |