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He Lives By Night (1982) |
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Produit en 1982 par la Cinema City, on aurait pu s'attendre à une énième comédie lourdingue supervisée par le duo Karl Maka / Dean Shek. Heureusement, He lives by night sait apporter un peu de sang neuf et mérite qu'on s'y attarde. Non pas que le film soit inoubliable, il ne s'agit que d'un honnête divertissement "typique début année 80", mais parce qu'il possède des germes de film labélisé Cat3, genre qui verra le jour une décennie plus tard.
Le scénario et ses personnages tout d'abord, un pervers psychopathe rode à HongKong et s'attaque uniquement aux femmes en collants blancs. On peut rencontrer un pitch équivalent dans Red To Kill (94) ou bien The Peeping Tom (97). On retrouve le fameux rôle du « meurtrier torturé » (avec l’obligatoire flash-back traumatique de rigueur ) confronté a une bande de policiers pathétiques, idiots et dragueurs. Une fine équipe formée (déjà !) par Kent Cheng et Simon Yam.
Le film se déroule principalement de nuit (la photographie est plutôt bonne) et oscille entre cabotinages éhontés (caméo d’Eric Tsang grimé en KISS !) et meurtres secs et brutaux à la mode giallo. On retrouve là une des caractéristiques majeures du CatIII avec ses brusques changements de tons si caractéristiques. Par exemple lors de la séquence d’introduction, une femme se fait égorger au fond d’une impasse, dans la seconde qui suit (et par un « subtil » travelling vertical), on assiste à une scène de comédie dans une cuisine autour de l’égorgement….d’un poulet. Même type d’humour lors de la scène finale où les policiers se mettent en caleçons afin d’éviter que le psychopathe, déguisé en flic, ne se mêle à eux !
Les scènes de meurtres, principal intérêt du film, sont convaincantes et bien réparties sur la durée. Au programme : coup de poignards, gerbes de sang, psychopathe à lunettes, filtre rouge et bleu… Bien que finalement peu présentes, la comédie tient en effet le rôle principal, ces scènes suffisent à donner à ce film schizophrène un cachet étrange et décalé.
On notera enfin la guest star du film, le distributeur de boisson « Seven up » qui sait se faire remarquer !
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Martin Vieillot 7/28/2004 - haut |
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He Lives By Night (1982) |
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He Lives By Night pourrait être le croisement entre un film de Dario Argento (je pense particulièrement à Tenebrae, 1982 - on y retrouve le même couple de lesbiennes) et un film de Brian de Palma (époque Dressed To Kill, 1980), le côté "ridicule" propre à quasiment tous les films hongkongais en plus (c’est d’ailleurs parfois difficile à avaler !). Heureusement que Sylvia Chang est comme toujours magnifique, et très à l’aise dans cette histoire de tueur en série. A noter que ce film a reçu deux Hong Kong Awards en son temps, ceux du meilleur montage et de la meilleure photographie. Au final, He Lives By Night est un petit film noir assez violent mais pas franchement indispensable. Une façon honnête de "tuer" une heure et demie !
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David-Olivier Vidouze 5/2/2000 - haut |
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