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Critiques Express

Gang Master    (1982)
Au début des années 80, la Shaw Brothers subit de plein fouet le succès de la compagnie de Raymond Chow. Les Wu Xia Pian ne font plus recette, et la compagnie tente tant bien que mal de survivre en se lançant dans tous les genres, y compris les œuvres délirantes telles que Buddha’s Palm ou Holy Flame of the Martial World. Gang Master constitue plutôt un retour aux sources, avec une intrigue à mi chemin entre ce que faisait Chang Cheh et le cinéma de Chu Yuan. Ce mélange de viscéral et de cérébral est finalement plutôt classique, mais son efficacité est redoutable.

De toutes manières ; un film dont le héros est campé par Austin Wai, c'est suffisamment rare pour qu'on s'y intéresse, surtout quand l'une de ses rares incursions dans le rôle principal s'appelle The Final Test, actionner sf délicieusement nihiliste. Quand en plus il est appuyé par Ku Feng, Chen Kuan Tai et Jason Pai Piao, il n'y a plus à hésiter. Mais le casting, aussi fournis que talentueux, est loin d’être le seul atout de ce Kung Fu Pian.

Bénéficiant d'une intrigue très bien écrite et sachant exploiter tous ses personnages, Gang Master est une des excellentes surprises de la shaw début 80's. Les complots et autres retournements de situation sont bien plus intriguants que dans un Lady Assassin, et les combats sont au moins aussi nombreux. Les chorégraphies sont plus sages que dans ce dernier, mais aussi plus techniques et effectuées avec une maîtrise admirable. Aucun affrontement ne se ressemble, et ils s'enchaînent toutes les 7 minutes environ, ne laissant jamais le rythme faiblir. Il faut dire qu’avec un tel casting d’acteurs martiaux, on est en droit d’attendre le meilleur. Et en effet, Austin Wai, s’il n’a pas la grâce d’un Yuen Biao ou l’agilité d’un Hsiao Ho, reste un excellent acrobate, et sa maîtrise est évidente dans toutes les joutes martiales auxquelles il participe. Chen Kuan Tai n’est pas en reste, et, à la manière de The Master, il se montre plus souple et plus ample que jamais. Lui dont le style paraît souvent un peu balourd comparé à d’autres acteurs, démontre une aptitude évidente à l’acrobatie, même si les figures les plus complexes ne sont pas à sa portée, n’ayant pas de formation d’acrobate.

Pourtant, et contrairement à bon nombre de productions de ce genre, l'intrigue n'est jamais reléguée au second plan. La dramaturgie est vraiment appuyée avec talent. La réalisation est d'ailleurs exemplaire, alternant les scènes au montage épileptiques pour faire monter la tension, les moments plus calmes pour installer l'émotion, et un équilibre idéal entre montage nerveux et lisibilité irréprochable lors des combats.

Le casting est parfaitement employé, avec un Austin Wai tout à fait crédible, un Ku Feng meilleur que jamais, et surtout un Chen Kuan Tai plus vrai que nature. Jason Pai Piao ne démérite pas, mais ce n'est pas une surprise. Ce film rappelle dans une moindre mesure les Election de Johnnie To, avec cette course au bâton et les intrigues qui la caractérisent.

Gang Master n'atteint pourtant pas, malgré ses très nombreuses qualités, l'excellence de What Price Honesty ?. En effet, quelques touches d'humour, peu nombreuses heureusement, viennent plomber un peu la dramaturgie. De même, si les combats sont magnifiques, on regrettera l'abus de câbles à quelques reprises, notamment lors de l'escalade d'une colonne.

Mais ces reproches sont vraiment anecdotiques quand on a un film de cette qualité, à ne pas rater!
Léonard Aigoin 10/27/2009 - haut

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 10/27/2009 Léonard A...

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