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Critiques Express

Un dénommé Mr. Shatter    (1974)
Au début des années 70, la célèbre firme Britannique Hammer Film alors sur le déclin, s'associe avec la Shaw Brothers pour réaliser plusieurs coproductions. Deux films seront tournés, dont le plus connu est bien sûr The Legend Of The 7 Golden Vampires qui voyait Peter Cushing et David Chiang affronter Dracula en Chine.

Shatter est sensiblement différent : le film est contemporain et le but est visiblement d'offrir au spectateur un film d'action comme les occidentaux savent en faire, mais bénéficiant de scènes de kung-fu. Sur ce dernier point il remplit son contrat. Sans être grandioses, les scènes montrant Ti Lung – décrit dans la bande annonce anglaise d'époque comme étant "The dynamic new kid of kung-fu !" - affronter ses adversaires sont convaincantes. Torse nu ou vêtu d'un T-Shirt et d'une veste en cuir comme un jeune loubard, la star de la Shaw sait garder la grande classe qui le caractérise. Bien que visiblement le but des producteurs est de faire du Bruce Lee, la référence du genre en occident à l'époque, Ti Lung ne tombe pas dans le piège de la caricature qui aurait consisté à pousser des miaulements et imiter les mimiques du petit dragon. Les chorégraphies ne sont pas parmi les plus évoluées, mais leur style est efficace et convient bien au combat de rue. Prétexte à mettre en avant l'aspect martial, une scène verra même Ti Lung affronter au cours d'un tournoi des adversaires ayant chacun un style de combat différent.

Si du point de vue action le film remplit son contrat, on ne peux pas en dire autant du reste. Le scénario est très classique et la mise en scène (*) assez molle. Contrairement à The Legend Of The 7 Golden Vampires, la Shaw ne semble pas avoir pu imposer ses méthodes de travail. Le format n'est plus le fameux "ShawScope", et on ne note pas de co-réalisateur asiatique au générique. Shatter semble donc être finalement un film plus anglais que hongkongais. Néanmoins, cette absence de main-mise de la Shaw présente un avantage certain : tout le film a été tourné en extérieur, dans différents lieux de Hong Kong auxquels la compagnie de Clearwater Bay ne nous a pas habitués.

Le rôle de Shatter est assuré par l'acteur américain Stuart Whitman dont le jeu mollasson et l'air endormi plombent le film, alors que le générique typique des 70's voudrait le faire passer pour un héros funky et dynamique. Sans doute aurait-il mieux valu confier ce rôle à un acteur plus jeune et plus charismatique. Les fans de Peter Cushing quant à eux seront un peu déçus, l'acteur se contentant d'assurer le minimum syndical pour ses quelques apparitions. Du côté des acteurs de la Shaw, ce n'est pas exceptionnel non plus : l'élément féminin incarné par Lily Li Li Li est un personnage potiche et transparent. Remarquons cependant que son anglais et celui de Ti Lung sont impeccables. Les acteurs n'ont visiblement pas eu à être doublés car le mouvement des lèvre semble correspondre. Enfin au rayon curiosité, on pourra noter la présence du chorégraphe Lau Kar Wing dans un petit rôle d'homme de main.

S'il n'est pas un grand film, Shatter reste tout de même un objet de curiosité valant plus pour ses scènes d'action mettant Ti Lung en vedette dans un rôle atypique, que pour son scénario. La star de la Shaw s'impose par son charisme et réussi sans trop de mal à voler la vedette à Stuart Whitman. A réserver aux fans.

(*) Le réalisateur original Monte Hellman quitta le tournage au bout de trois semaines et fut remplacé par Michael Carreras. Il affirme cependant dans le commentaire audio du DVD Anchor Bay, que les trois quarts de ce que l'on voit à l'écran ont été filmés par lui.
Gildas Couloigner 11/12/2004 - haut

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