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Tokyo Raiders (2000) |
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Tokyo Raiders est une très bonne surprise. C’est une comédie légère qui mélange brillamment intrigue policière et humour (pas trop lourd pour une fois !), à des lieux des dernières grosses production telles que Gen X Cops ou Purple Storm. Jackie Chan ne pouvant livrer à la Golden Harvest son habituel film pour le nouvel an chinois (trop occupé à tourner Shanghai Noon aux Etats-Unis), c’est Tokyo Raiders qui s’est vu donner la tâche de s’y substituer, d’où un ton assez commun. Les acteurs ont l’air de s’amuser, particulièrement Tony Leung Chiu Wai en croisement réussi entre l'Inspecteur Gadget (pour, justement, les gadgets) et Jackie Chan (pour sa dexterité à manier le parapluie et sa bonne humeur dans les combats). C’est décidément le meilleur acteur hongkongais ! Je pense qu’on peut même affirmer que le pâlot Ekin Cheng trouve ici son meilleur rôle, loin des costumes et d'Andrew Lau. Les scènes d’action sont variées, très nombreuses, bien chorégraphiées et ne sont pas sans rappeler celles que Jackie Chan interprétait il y a quelques années. Le scénario est la grande faiblesse de Tokyo Raiders et la preuve indubitable que Jingle Ma (après <Hot War et Fly Me To Polaris) a tout joué sur la mise en scène, l’action et les acteurs. L’intrigue est en effet très mince et ce ne sont pas les retournements de situation, incessants dans la seconde moitié du film, qui la relèvent. Mais il suffit de se laisser guider par les images pour profiter pleinement de l’œuvre.
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David-Olivier Vidouze 8/1/2000 - haut |
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Tokyo Raiders (2000) |
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Pour ce qui est de l’intrigue, elle est inracontable : Des événements se produisent à l’écran en tout cas avec des scènes d’action de temps en temps. Côté acteur, la belle Kelly et le beau Ekin montrent l’étendue limitée de leur jeu d’acteur face à un réalisateur qui ne sait pas les diriger. En revanche, Tony Leung, en roue libre, s’amuse comme un petit fou en inspecteur gadget idiot. A chaque nouveau film d’Andrew Lau, je me dis : " là, ils touchent le fond, ils ne peuvent pas faire pire ". C’est sans compter sur Jingle Ma qui construit avec une rigueur implacable la filmographie la plus navrante du cinéma hongkongais moderne. La réalisation tient du surréalisme. Accéléré, ralenti, plans flous, rembobinage de quelques secondes… On imagine Jingle Ma utilisant sa table de montage comme une platine de DJ, appuyant sur des boutons multicolores au gré d’une musique à consonance latino du plus mauvais goût. Délirant et fatiguant. J’espère que dans les cinémas d’Asie, les spectateurs avaient le droit à des sacs pour vomir car, rien qu’à la télé, le film donne mal au cœur. A la vision de ce film, son prix à Cannes acquiert encore plus de saveur. Vous l’aurez compris Tokyo Raiders est un nanar de la plus belle eau. Mais un nanar où l’on rigole (beaucoup du film, rarement avec lui), pas celui où l’on s’ennuie ferme. Il faut donc le voir en groupe (une seule fois quand même) pour s’en taper une bonne tranche. Seul problème, trouver un acheteur consentant. Merci Jean-Louis ! Pas de quoi ! (J-L)
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Laurent Henry - haut |
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