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Critiques Express

Le Chasseur d'aigles et le secret du moine    (1981)
Plusieurs années sont passées entre The Brave Archer 2 (1978) et le troisième épisode (1981) des aventures de Kuo Tsing (Alexander Fu Sheng), l’archer qu’on ne voit jamais brandir un arc… Certains acteurs ont changé (Lee I Min a cédé sa place pour le rôle du méchant frère) et on sent que Chang Cheh est d’une part à bout de souffle et, d’autre part, dispose d’un budget des plus serrés. Fini le défilé de stars de la Shaw Brothers : il n’y a plus grand monde à part les Venoms, Fu Sheng et Ti Lung. Finis les décors magnifiques : on tourne en studio et avec les moyens du bord. Finis les rebondissements incessants : l’histoire est cette fois-ci limpide et décevante…

Kuo Tsing (Alexander Fu Sheng) et sa compagne Huang Yung (Niu Niu) poursuivent leur quête du manuscrit du général Yue. En chemin, ils sont attaqués par Iron Palm (Lo Meng), leur ennemi de toujours, qui blesse gravement la jeune femme. Une dame aux cheveux blancs (Cheng Li) les envoie chez l’ancien empereur Yuan devenu moine (Ti Lung), seule personne capable de la sauver. Pour y parvenir, ils devront passer les épreuves tendues par ses disciples : un pécheur (Chiang Sheng), un bûcheron (Lu Feng), un fermier (Wong Lik) et un lettré (Sun Chien).
Après avoir guérie Huang Yung, Yuan leur raconte son histoire…

On retrouve notre charmant couple là où on l’avait laissé, à la fin de la réunion du Clan des Mendiants. La quête est toujours la même : retrouver le manuscrit rédigé par le général Yue avant les méchants chevaliers.
Pendant la première moitié du film (qui, cette fois-ci, est court – une heure trente au lieu des quasi deux heures habituelles -), Kuo Tsing et Huang Yung vont tenter de parvenir à un palais juché en haut d’une montagne. Pour y accéder, ils devront passer les épreuves physiques et intellectuelles que leur proposeront des artistes martiaux. Le spectateur s’amusera donc un temps (car quarante cinq minutes, c’est un peu trop long !) à découvrir comment la jeune femme déjouera les pièges qui leur seront tendus. (Cette séquence fait d’ailleurs écho à la manière dont Huang Yung piégeait astucieusement Danny Lee dans The Brave Archer.)
Une fois arrivé au palais de l’ancien empereur devenu ermite (interprété par un Ti Lung au crâne rasé), le deuxième et dernier acte commence : un flash back nous explique les raisons de son abdication et de la haine que lui voue une belle dame aux cheveux blancs (Cheng Li, actrice fétiche du grand Chu Yuan).

Le spectateur pouvait s’attendre au retour de figures des deux premiers épisodes : Ku Feng n’était que blessé (et Huang Yung parlait de son retour), Johnny Wang Lung Wei avait juré de venger la mort de son neveu, Lee I Min voulait tuer son père afin d’hériter plus tôt du pouvoir, les prêtres taoïstes n’avaient fait qu’une entrée dans la série, etc. C’est donc à une cruelle désillusion que l’on doit faire face : The Brave Archer 3 aurait pu tout aussi bien faire partie d’une toute autre saga avec de nouveaux personnages… La raison en est sûrement qu’il s’agit de l’adaptation d’un ou plusieurs chapitres du touffu roman de Jin Yong The Eagle Shooting Heroes, histoire à épisodes avec plusieurs cycles indépendants les uns des autres.

Mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons nous plutôt de voir une nouvelle fois réunie la bande des Venoms, créée par et pour Chang Cheh à la fin des années 70 : Lo Meng, Lu Feng, Sun Chien, Chiang Sheng et Philip Kwok, toujours dans le rôle du dérangé et virevoltant Chao Pai Tung (un des personnages les plus importants de The Brave Archer 3).
Malgré ce magnifique casting martial, il faudra attendre le combat final, c’est-à-dire les 12 dernières minutes, pour assister à un combat digne de ce nom. C’est vraiment peu pour les spectateurs à la recherche de sensations fortes, mais cela satisfera les fans de la Shaw Brothers et permettra de conclure le film sur une bonne note. On notera qu’une fois de plus dans la série, les indéniables talents d’Alexander Fu Sheng, vedette de la série, ne seront pas exploités (et même tout bonnement éclipsés par ceux de ses collègues…).

Chang Cheh tourna une suite à ce troisième épisode l’année suivante, The Brave Archer And His Mate (quasiment le titre d’un film de Tarzan…), toujours avec Fu Sheng. La mort accidentelle du jeune acteur imposa un arrêt brutal et définitif à la série, sans que celle-ci ne trouve de réelle conclusion…
Reste aujourd’hui quatre films qu’il est préférable de voir dans l’ordre et dans leur intégralité, quatre témoignages du déclin progressif d’un maître du cinéma hongkongais.
David-Olivier Vidouze 2/24/2005 - haut

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