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Shogun And Little Kitchen    (1992)
Shogun and Little Kitchen est non seulement un film qui a une âme, mais aussi un film qui a une histoire. Petit rappel des faits: pendant le tournage de Il était une fois en Chine, Tsui Hark parle à Yuen Biao de son projet de film mêlant arts martiaux et duels culinaires, en lui promettant le rôle du cuisinier Bo. A la sortie de l'épopée sur Wong Fei Hung, Biao découvre que plus de la moitié de ses scènes ont été supprimées du montage final, son rôle prenant trop d'importance. Agacé, il décide de ne plus travailler avec Hark, et va trouver Ronny Yu pour tourner quand même un film où il sera chef.

Le film de Ronny Yu précède ceux de Hark et de Chow et représente donc les débuts d'un genre. Il se rapproche beaucoup plus de la vision du king of comedy que de celle du "Spielberg de HK". Et pas seulement en raison de la présence de Ng Man Tat dans le rôle titre. Si Shogun and Little Kitchen a une âme, c'est parce qu'il s'inscrit dans un contexte social fort, qui n'est pas un simple prétexte à des duels, mais un véritable message en faveur de l'esprit de solidarité et de communauté (et non pas communautarisme) qu'on peut trouver, si l'on en croit le film, dans les quartiers défavorisés. Un message présent dans God of Cookery, mais qui se vit ici, aussi fortement que dans Kung Fu Hustle, où c'était la cité l'héroïne. C'est également le cas ici, d'autant que très peu de scènes se situent hors du quartier.

Cet aspect touchant donne au récit un capital sympathie aussi immédiat qu'inébranlable. On regrettera cependant un déséquilibre dans le récit, la romance niaise entre Leon Lai et Maggie Siu prenant le pas dans le dernier tiers. Car après l'épisode Hark, les déboires de Yuen Biao n'étaient pas finis: il ne fut pas payé, ou du moins pas en intégralité pour ce film, et quitta donc le tournage. Pour pallier son absence, les scènes à l'étranger sont jouées par une doublure qui porte un maquillage d'opéra, mais dont la gestuelle n'a rien à voir avec celle de Biao, et dont le visage n'a aucune ressemblance avec le sien. Comme les scènes ne sont pas tournées dans l'ordre, on retrouve l'acteur pour un dernier baroud d'honneur à la fin du film, mais son absence aura terni un peu l'ambiance.

Dans ce qui est peut être son seul rôle sans aucun coup de poing ou de pied (exception faite de son cameo dans Pom Pom), l'acteur se montre extrêmement à l'aise, plus charismatique que jamais et maniant l'humour à la perfection. Son duo avec Ng Man Tat, entre-aperçu dans Sword Stained With Royal Blood fait des étincelles, et on regrette que les deux hommes n'aient pas travaillé ensemble plus souvent. Sur le plan physique, Biao nous gratifie d'une cascade très impressionnante dès le début du film, et de scènes de cuisine très acrobatiques. Les cuillères volent, les assiettes tournoient sur des faucilles... on observe néanmoins une doublure pour un plan large avec acrobaties, ce qui est surprenant quand on repense à la première cascade bien plus dangereuse et impressionnante. Son interprétation d'un chef maître de kung fu reste en tout cas mémorable, et surtout, les chorégraphies utilisent nettement moins d'artifices que celles du Festin Chinois ou de God of Cookery.

Ng Man Tat fait du Ng Man Tat, mais il le fait avec conviction. Leon Lai, dans sa période figée comble le vide avec difficultés, et les caméos de Jimmy Wang Yu et Leung Kar Yan font plaisir.

Shogun and Little Kitchen n'est pas aussi mémorable que ses rivaux, et techniquement, Ronny Yu est encore un peu juste, mais il parvient à donner vie à ce quartier et à nous attacher à ces habitants, et la prestation de Biao en fait un incontournable pour tout fan!
Léonard Aigoin 7/11/2009 - haut

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