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Wushu    (2008)
Lors de la sortie de Ong Bak en salles, un teaser s’était attiré les foudres de certains fans en raison de son manque de respect envers les légendes du genre. Si les termes utilisés étaient effectivement peu judicieux, l’idée sous jacente n’en était pas moins exacte : Les films d’actions Asiatiques, particulièrement ceux d’arts martiaux, ont besoin d’une nouvelle génération d’artistes.
Même une star à l’ego aussi prononcé que Jackie Chan est conscient de ce besoin de sang neuf dans l’industrie. C’est pourquoi l’ancien cascadeur s’implique depuis quelques temps dans des opérations destinées à découvrir de nouveaux talents. Wu Shu est le dernier avatar de cette tendance, une production d’action censée lancer les carrières de nouveaux prodiges du genre.

Signe des temps, l’ensemble de ces nouveaux talents est originaire de Chine continentale et anciens pratiquants émérites de Wu Shu. Antony Szeto et Dennis Chan prennent leur sujet à la racine en racontant leur apprentissage martial dès leur enfance, au sein d’une de ces énormes académie du nord du pays. Le ton et le style du film sont très vite donnés. Wu Shu sera léger (certaines séquences du début ne sont pas loin des Shaolin Popey), juste traversé de quelques moments dramatiques basés sur la famille ou la confiance en soi. Une construction sur le modèle des films d’action grand public US. Sur la forme, le long métrage est tributaire de sa localisation : un nord de la Chine froid et austère qui impose une photographie du même tonneau. Comme si Szeto craignait qu’une telle approche réaliste déplaise à son public, il compense par une réalisation multipliant les effets de toutes sortes, des multiples split screens aux accélérés/ralentis en tout genre.
Cette approche à contre courant trahit un manque de confiance dans le matériau original. Cela se manifeste également à travers l’ajout d’une sous intrigue à base de kidnapping d’enfants sans grand rapport avec les thèmes d’apprentissage et d’entrée dans l'âge adulte qui fondent le cœur du film. Traitée sans le moindre sérieux (les raisons des kidnapping ou la manière dont le réseau peut opérer sont complètement passées sous silence), son intérêt est surtout de fournir un authentique méchant à opposer aux jeunes héros. Mais, même ainsi, Szeto ne pousse pas la logique de son (sous) récit jusqu’au bout en laissant sa nouvelle génération prendre totalement les choses en mains, laissant à la place ce bon vieux Samo régler le problème.

En dépit de ces contradictions internes, Wu Shu est une bonne introduction pour ces jeunes stars. Szeto est conscient de la difficulté d’avoir à gérer autant de personnages à la fois et fournit de gros efforts afin que chacun soit bien identifiable par le public. Son but est atteint grâce à l’expression de personnalités très typées (le comique, le réservé…) qui correspondent bien à chacun des acteurs. Il est cependant difficile de déterminer qui d’entre eux parviendra à se transformer en une future star du genre. Car si tous remplissent leur contrat correctement, aucun ne parvient réellement à sortir du lot par un degré supplémentaire de charisme ou de talent d’acteur (paradoxalement, il n’y a guère que le méchant qui parvient à se distinguer). Seul le temps permettra de se faire une opinion…

L’ensemble du casting a de nombreuses opportunités de montrer l’étendue de son talent martial. Le film étant entièrement basé sur l’apprentissage des différentes formes de Wu Shu, tous sont dans leur élément et peuvent signer d’impressionnantes démonstrations de leur art. Les prestations martiales sont un petit peu moins convaincantes dès qu’il s’agit de mettre en scène de vrais combats (à l’image du Wu Shu diront les mauvaises langues). Leur souplesse, technique et rythme demeurent très convaincants mais leurs coups manquent sérieusement d’impact (et ce malgré des effets sonores surpuissants à chaque coup).
Une configuration qui n’est pas sans rappeler Le Temple de Shaolin, un autre film qui a l’époque avait permis à une première génération de spécialistes du Wu Shu de faire leurs premières armes au cinéma.

Wu Shu The Next Generation est une bonne petite introduction pour ce petit groupe de nouveaux talents martiaux. Le film cependant ne peut pas prétendre être plus qu’une sympathique série B et il est peu vraisemblable que le film connaisse un gros succès commercial*.
Cette nouvelle génération va encore devoir faire ses preuves avant de pouvoir prétendre à prendre la place de leurs aînés.

* Le jour de sa sortie à Hong Kong, le film était programmé dans une poignée de cinémas, dans les salles les plus petites des complexes en question et pour un public minimal (cinq personnes dans le cas de votre serviteur).
Arnaud Lanuque 11/4/2008 - haut

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 11/4/2008 Arnaud Lan...

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