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Cantonais Vs Mandarin, l'éternel combat
La séduction d'un public plus large 1/1 - Page 1
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 28/8/2012
Type(s) : Analyse
 
 Liens du texte  
Personnes :
Lau Kar Leung
Li Han Hsiang
Wong Tin Lam
Films :
Martial Club
Studios :
Kong Ngee Co
Shaw Brothers
Union Film
 
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Page 2 : La mort du cantonais et sa résurrection


La programmation de cette rétrospective permet de mettre en valeur l'étonnante dichotomie linguistique qui agite l'industrie cinématographique hongkongaise depuis sa naissance.

Séduire Un public plus large

Quand Shanghai perdit définitivement son statut d'Hollywood de l'Est suite à la prise du pouvoir par les Maoïstes à la fin des années 40/début des années 50, ce fut logiquement Hong Kong qui reprit le flambeau. La transition se fit d'autant plus facilement que nombre d'artistes, techniciens et d'investisseurs Shanghaiais émigrèrent vers le port parfumé. Leur argent et leur savoir faire permirent de donner un puissant coup de fouet à l'industrie locale. De nombreux studios éclorent. 

L'histoire spécifique de la Chine et le contexte local firent qu'une division naturelle prit rapidement forme chez les compagnies de production*. Certains studios se spécialisèrent dans le tournage de films en mandarin, d'autres, produisirent des longs métrages en cantonais.

Dans la première catégorie, on trouve la célèbre Shaw Brothers mais aussi la moins connue Cathay (ex MP&GI). Dans la seconde, des studios comme l'Union Film ou la Kong Ngee Co.

Tourner en mandarin était alors l'apanage des compagnies les plus puissantes. Grâce à cela, elles pouvaient commercialiser leurs films par delà les frontières de la colonie dans des marchés majeurs comme Taiwan. Les films cantonais avaient eux un potentiel d'export nettement plus limité. Hors de la ville, seules les communautés cantonaises d'Asie du Sud Est et des USA (San Francisco surtout) y avaient un intérêt.

Empress Wu Tse Tien

Cette division linguistique aboutit logiquement à une division commerciale et thématique. Les films en mandarin cherchèrent à séduire un public aussi large que possible dont le seul dénominateur commun était d'être d'origine chinoise. Par conséquent, nombres de films en mandarin se situèrent dans la Chine ancienne, une Chine souvent fantasmée par rapport à la réalité historique. La Shaw Brothers se fit une spécialité de ce type de productions comme le démontre

Empress Wu Tse Tien de Li Han Hsiang ou Martial Club de Lau Kar Leung. La Cathay, elle, marqua sa différence en produisant des films contemporains mais destinés à une classe moyenne émergente et plus occidentalisée comme on peut le voir à travers l'adaptation de Carmen, Wild Wild Rose réalisée par Wong Tin Lam.

 

* Division qui s'était déjà naturellement faite avant guerre

 
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