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Interview avec Arthur Wong, chef op'
La nouvelle vague 1/1 - Page 4
Infos
Auteur(s) : David Vivier
Thomas Podvin
Date : 12/1/2005
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Ann Hui On Wah
Tsui Hark
 
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HKCinemagic : Vous vous êtes alors contenté du rôle de directeur de la photographie et avez progressé dans cette discipline sans vous impliquez dans d'autres projets de réalisation.
Arthur Wong : Au début des années 1980, beaucoup de réalisateurs de la "nouvelle vague" sont arrivés, comme Tsui Hark et Ann Hui. Ils ont étudiés à l'étranger et ont trouvé du travail à la télévision à HK, et ils ont professionnalisé ce business. Ils ont créé de nouveaux postes et l'un d'entre eux était celui de "directeur artistique". Avant on n'avait pas de directeur artistique. Puis, soudainement, tous les réalisateurs se sont intéressés à la photographie. Ils étaient préoccupés par la lumière naturelle. Je pense que sous un gros spot, on a une ombre très nette qui se projette sur le mur [ce qu'ils n'aimaient pas].

Dès lors, la situation est devenue bien différente. Tous les vieux chefs op/ directeur de la photographie se sont retrouvés sans projet. Personne ne les embauchait. A l'époque la pellicule à haute sensibilité [qui nécessite une exposion plus courte, ndlr] est apparue. Les films ASA. Mais les objectifs rapides et les nouvelles techniques d'éclairage pour créer une lumière douce étaient aussi quelque chose de nouveaux. Le vieux chef op traditionnel n'allait en général pas regarder les films au cinéma et ne savait pas ce qu'étaient ces lumières tamisées [à l'inverse d'Arthur Wong, ndlr]. Donc d'un coup, je suis devenu très occupé à cette époque.

La plupart des techniques que j'ai apprises proviennent de livres et des magazines de l'ASC [l'ASC est l'American Society of Cinematographers, l'Association des Chefs Opérateurs Américains, ndlr]. Ces magazines traitaient des films américains et européens et proposaient de longs entretiens sur la photographie. Comment les chefs op réglaient la lumière, etc. Le tout illustré de photos. C'était la seule façon d'apprendre pour moi.

A cette époque, tous les réalisateurs de HK allaient voir les films américains, pas les films locaux. Et ensuite à toutes les réunions de production des éclairagistes, ils [les réalisateurs] nous montraient les scènes de films étrangers, et nous montraient ce à quoi leur propre film devait ressembler.

J'ai même construit plusieurs grues (dolly) sur mesure, j'ai créé le design de bon nombre de grues. En ce temps là, nous n'avions pas de système professionnel de dolly. On supportait simplement la caméra avec des cordes ou on attachait le cameraman à des câbles pour les panoramiques verticaux par exemple.

HKCinemagic : Sur quel film avez-vous le plus appris ?
Arthur Wong : Si je regardais un film qui me plaisait je pouvais le regarder plus de dix fois. A l'époque ma première idole était Vittorio Storaro, chef op de Bernardo Bertolucci pour Last Tango in Paris (1972), et de Francis Ford Coppola pour Apocalypse Now (1979) et pour One from the Heart (1982). Pour le film One from the Heart (Coup de coeur) le travail de cadrage était vraiment...… [Sans voix]
On n'avait pas de magnétoscope et j'ai regardé ces films en allant au cinéma plusieurs fois de suite.
 
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